Blog entrepreneur Management & recrutement Quasiment 1 chance sur 2 de faire un Burn-out si vous faites...

Quasiment 1 chance sur 2 de faire un Burn-out si vous faites un de ces métiers : êtes vous concerné(e)?

métiers burn-out
Les métiers qui amènent au burn-out

Le burn-out n’est plus un concept vague réservé à quelques professions spécifiques, il touche désormais des secteurs d’activité bien plus larges. Selon une récente étude, presque un salarié sur deux se déclare proche de l’épuisement. Les chiffres sont clairs : certaines professions, autrefois perçues comme passionnantes ou valorisantes, sont aujourd’hui devenues des foyers de stress. La pression, les délais serrés et la surcharge émotionnelle en sont souvent les causes. Dans un contexte où la recherche d’un emploi stable est déjà une épreuve, ces risques pèsent lourdement sur le choix de carrière. Alors, comment identifier les métiers les plus exposés au burn-out et quelles sont les réalités que cachent ces postes ?

Burn-out : une problématique en pleine expansion

Il devient de plus en plus évident que certaines professions sont plus sujettes au burn-out que d’autres et si le phénomène reste difficile à chiffrer précisément, l’étude montre que l’intensité des contraintes professionnelles tend à croître dans de nombreux secteurs.

Les employés sont confrontés à une pression croissante pour atteindre des objectifs ambitieux, souvent dans des délais très serrés.

Parmi les groupes les plus affectés, le secteur de l’éducation figure en tête, avec 45% des travailleurs qui se disent en situation d’épuisement.
Cette tendance s’explique par une surcharge de travail et des attentes parfois irréalistes.

Ce phénomène touche également les assurances, où 47% des professionnels se disent proches du burn-out, et le domaine des services sociaux, où ce chiffre atteint 48%.

Quant aux métiers de la santé, la situation est encore plus critique : 49% des employés du secteur médical déclarent être en situation de burn-out, un chiffre qui illustre l’ampleur de la pression émotionnelle à laquelle ces travailleurs sont confrontés au quotidien.

Professions aux charges émotionnelles insoutenables

Les métiers dans lesquels la gestion des émotions fait partie intégrante du quotidien sont particulièrement touchés par le burn-out. Les services sociaux, par exemple, exigent une forte capacité d’empathie, qui peut épuiser rapidement les travailleurs.

Mais ce sont les chefs de projet qui détiennent le triste record : la moitié des répondants occupant ce poste indiquent souffrir de burn-out. Cette situation s’explique par les responsabilités accrues, la gestion de multiples parties prenantes et des délais très contraignants.

L’étude démontre également que le mode de travail joue un rôle déterminant dans l’apparition du burn-out et les employés travaillant en présentiel sont plus susceptibles d’en souffrir que ceux en télétravail.

Les grandes entreprises, souvent perçues comme étant plus exigeantes, exposent davantage leurs salariés au risque d’épuisement, contrairement aux petites structures, où la flexibilité organisationnelle peut atténuer le stress.

Enfin, les femmes et les jeunes travailleurs semblent également plus exposés à ce phénomène.

Voici les données chiffrées des taux de burn-out par profession :

Profession Taux de burn-out (%)
Éducation 45%
Assurance 47%
Services sociaux 48%
Santé 49%
Médias et communication 37%
Business development, immobilier, consulting 33%
Chefs de projet 50%

Facteurs de risque amplifiant le burn-out

Divers facteurs contribuent à l’accroissement du burn-out dans certaines professions. Les principaux éléments identifiés par cette étude incluent :

  • Une charge émotionnelle excessive, notamment dans les secteurs de la santé et des services sociaux
  • Des responsabilités importantes, surtout pour les chefs de projet, avec des échéances serrées à respecter
  • Des modes de travail rigides, le travail en présentiel étant perçu comme plus stressant que le télétravail
  • Les structures d’entreprise, les grandes organisations étant souvent plus oppressantes que les petites entreprises
  • Les catégories démographiques, comme les jeunes professionnels et les femmes, étant particulièrement vulnérables à ce phénomène

Face à cette réalité, il est clair que la gestion des pressions professionnelles doit devenir une priorité pour les entreprises, afin d’éviter que leurs salariés ne tombent dans une spirale d’épuisement.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici