Une nouvelle vague de métiers émerge sous l’impulsion de la transition écologique. Les « cols verts » désignent ces professions liées au développement durable, à l’économie circulaire et aux énergies renouvelables, qui devraient concerner près de 30 millions de travailleurs d’ici 2030. Selon une récente étude du groupe d’intérim, ce phénomène transforme profondément le marché du travail mondial. Derrière ce chiffre, une réorganisation des entreprises est en marche, bouleversant les recrutements traditionnels pour répondre aux défis climatiques. L’adaptation est en cours, mais il reste à savoir quels seront les métiers clés de demain et comment les travailleurs d’aujourd’hui peuvent s’y préparer. Voici ces métiers que 30 millions de personnes exerceront d’ici à 2030.
Sommaire
Demande croissante des « cols verts »
En France, 65 % des employeurs affirment rechercher des profils disposant de compétences liées à la durabilité ou prévoient de le faire dans les prochaines années.
Cette tendance témoigne d’une mutation rapide du marché de l’emploi.
Le rapport d’une agence d’intérim souligne l’urgence de former des talents dans des domaines encore en pleine structuration. Les stratégies de recrutement évoluent pour attirer les experts du développement durable, une spécialisation devenue prioritaire pour de nombreuses entreprises.
Les « cols verts » ne sont pas qu’une réponse aux besoins environnementaux, ils sont également indispensables pour rester compétitifs dans un contexte de transformation économique.
À l’échelle mondiale, des politiques de recrutement visant ces nouveaux talents sont mises en place dans divers secteurs, qu’il s’agisse de l’industrie lourde, de la technologie, ou des services.
La transition écologique ne se limite pas à un ajustement des processus internes, elle impose une véritable reconception des compétences nécessaires dans l’économie de demain.
Métiers qui disparaissent, métiers qui apparaissent
Chaque révolution économique entraîne son lot de changements et des métiers traditionnels disparaissent ou se réinventent, tandis que certains métiers promettent de marquer les prochaines décennies afin de répondre aux défis actuels.
L’essor des métiers verts suit cette même logique et à l’image des fonctions de Chief Happiness Officer ou de Data scientist, inexistantes il y a dix ans, nous voyons aujourd’hui émerger des métiers comme Eco Data Analyst, spécialiste en données environnementales, ou encore Green Sec Analyst, expert en cybersécurité environnementale.
Le défi réside dans la capacité des entreprises à s’adapter à ces mutations en anticipant les besoins de compétences.
Voici une prévision de l’évolution des besoins en emplois verts d’ici 2030 :
| Année | Part des entreprises recherchant des compétences vertes (%) | Nombre de professionnels cols verts (millions) |
|---|---|---|
| 2024 | 65% | 15 |
| 2026 | 75% | 22 |
| 2030 | 80% | 30 |
Cette recomposition du marché de l’emploi n’est pas une simple évolution, elle reflète un changement de paradigme où de nouvelles compétences deviennent indispensables pour répondre aux impératifs écologiques.
La formation continue, tout comme la reconversion professionnelle, se posent désormais en priorités pour les institutions académiques et les organismes spécialisés.
Focus sur le Smooth Move Planner
Parmi ces nouveaux métiers, l’un des plus prometteurs est celui de Smooth Move Planner, un expert en mobilité douce. Ce professionnel est chargé de concevoir des projets qui favorisent des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement.
Il joue un rôle clé dans la transformation des infrastructures urbaines, participant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à l’amélioration de la qualité de vie dans les zones denses.
D’autres professions émergentes répondent également à cette nouvelle donne écologique :
- Éco Data Analyst : expert dans l’analyse des données environnementales pour améliorer la performance écologique des entreprises
- Green Sec Analyst : spécialiste de la cybersécurité appliquée aux infrastructures vertes
- Ingénieur en énergie marine : responsable du développement de l’énergie renouvelable en milieu océanique
La transition écologique ne se limite pas aux discours. Elle redessine le paysage du travail et impose une refonte des priorités dans le recrutement et la formation. Les « cols verts » incarnent cette mutation nécessaire, avec des perspectives d’emploi qui vont croître de manière exponentielle dans les années à venir.
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