Depuis son instauration, la contribution sociale généralisée (CSG) s’est imposée comme un prélèvement incontournable pour financer la sécurité sociale. Si son impact reste modéré pour les actifs, ce prélèvement a longtemps pesé lourdement sur les retraités modestes, pour lesquels chaque euro compte. En 2025, une réforme d’envergure promet de transformer la donne. En ajustant les seuils d’éligibilité et en réduisant les taux, cette mesure apportera un soulagement important pour des millions de foyers. Qui sera concerné par l’annulation de la CSG? Quels seront les seuils ? Décryptage de cette réforme attendue depuis des années par de nombreux retraités.
Sommaire
Suppression de la CSG pour certains retraités
La réforme de la CSG vise à améliorer la situation des retraités en fonction de leurs revenus et grâce à cette mesure, plusieurs catégories de retraités bénéficieront d’allégements fiscaux :
- Exonération totale : pour ceux dont le Revenu Fiscal de Référence (RFR) se situe sous un certain seuil
- Application d’un taux réduit : pour les retraités aux revenus légèrement supérieurs à ce seuil
- Maintien du taux standard ou normal : pour les retraités avec des pensions plus élevées
Cette réforme sur la suppression de la CSG en 2025 est conçue pour apporter une réponse ciblée et adaptée aux besoins des retraités les plus modestes, tout en maintenant une progressivité du système.
Nouveaux seuils : quelles conditions pour être exonéré ?
Les seuils de RFR qui détermineront l’application des taux en 2025 seront basés sur les revenus déclarés en 2024. Voici les différentes tranches :
Type de prélèvement | Revenu Fiscal de Référence | Taux applicable |
---|---|---|
Exonération totale | Jusqu’à 12 817 € | 0 % |
Taux réduit | De 12 818 € à 16 755 € | 3,8 % |
Taux standard | De 16 756 € à 23 500 € | 6,6 % |
Taux normal | À partir de 23 501 € | 8,3 % |
Ces seuils reflètent une volonté de rendre le système fiscal plus équitable en fonction des ressources des retraités.
Transition progressive pour limiter les mauvaises surprises
Afin d’accompagner ces changements, un mécanisme de lissage sera instauré afin de permettre de réduire les impacts soudains en cas de variations de revenus.
Voici ses principales caractéristiques :
- Aucun changement immédiat si le RFR dépasse légèrement le seuil pendant une année
- Un passage progressif à un taux supérieur après deux années consécutives de dépassement
- Exceptions : certains cas, comme un passage direct d’exonération à taux réduit, ne bénéficieront pas de ce mécanisme
Ce dispositif, bien que protecteur, pourrait surprendre certains foyers proches des seuils.
Impact sur le pouvoir d’achat
La réforme de la CSG aura des répercussions concrètes sur le pouvoir d’achat des retraités concernés. Par exemple, un retraité percevant 1 300 € par mois et soumis au taux réduit de 3,8 % verra une économie d’environ 50 € par mois, soit 600 € par an.
Pour ceux bénéficiant d’une exonération totale, le gain sera encore plus significatif, avec des économies pouvant dépasser 1 000 € par an.
Ces ajustements, particulièrement attendus dans un contexte d’inflation persistante, offriront une augmentation directe des pensions nettes et un soulagement notable pour les budgets les plus modestes.
Une réforme nécessaire
Cette suppression partielle ou totale de la CSG pour les retraités modestes s’inscrit dans une volonté de corriger une fiscalité souvent perçue comme injuste.
Depuis des années, la CSG a été critiquée pour son impact disproportionné sur les retraités, qui ne bénéficient pas d’augmentations de revenus comparables à celles des actifs.
Ce changement pose une question centrale : comment l’État compensera-t-il ce manque à gagner ? Les réponses pourraient inclure une augmentation des prélèvements sur d’autres revenus ou des ajustements budgétaires.
Pour les retraités concernés, cette réforme est une avancée majeure, elle souligne l’importance de surveiller son RFR et d’anticiper les impacts éventuels sur son budget.
Plume aguerrie spécialisée dans les enjeux d’entreprise et la retraite, elle éclaire nos lecteurs avec ses analyses profondes sur Passion-entrepreneur.com.
concernant la CSG sur les retraites ,je trouve que gagner un peu plus de retraite parce qu’on a travaillé parfois plus sur des postes de nuits ou postés ,au détriment de la santé, avoir fait des heures supplémentaires etc .. n’est pas avantageux car il y a ce taux de CSG qui a été mis en place pour la sécu . Les retraites qui subissent le prélèvement de cette CSG sont celles dont les bénéficiaires n’ont le droit à aucune aide et ont à charge le coût total d’une mutuelle santé , qui est de plus en plus chère !
maintenant on marche sur la tête ,celui qui a travaillé dure pendant 43ans avc un travail dure j ai été enfin a la retraite bien mérité ,mais maintenant celui qui cotise le moins c est celui qui a le droit a toutes les aides , chèque énergie ,CSG non imposable aidé a domicile que c est l état qui paye et toutes ces aides qu on ne connait pas ,on fait le calcul celui qui a travaillé moins c est celui là qui va gagner plus ,et oui avc toutes les aides qu il reçoit chaque mois ils gagnent plus que celui qui c est donné du mal en se levant chaque matin a 6h pour aller travailler a l extérieur avc la pluie la neige et le vent ,MR le premier ministre je ne gagne pas une grosse fortune a la retraite mais le français moyen est très mal logé pour un ouvrier qui a travaillé toute sa vie ,refaite vos compte au lieu de vouloir nous augmenter la CSG sans pensez que surement vous retirerez l abattement des 10% sur les impôts pour les retraites qui sont imposables ,la France n est pas belle a voir en ces jours