Le métier de cardiologue attire ceux qui se passionnent pour la médecine et souhaitent se spécialiser dans les pathologies du cœur et des vaisseaux sanguins. Cette discipline exige des compétences pointues et un parcours académique rigoureux, mais elle ouvre aussi la voie à des perspectives de carrière intéressantes. La question de la rémunération constitue un élément clé pour ceux qui envisagent cette voie. Combien peut espérer gagner un cardiologue selon son statut et son expérience ? Quelles sont les étapes pour accéder à cette profession ? Voyons tout cela ensemble.
Sommaire
Combien gagne un cardiologue ?
Le salaire d’un cardiologue varie en fonction de plusieurs critères, notamment le mode d’exercice, l’expérience et la région d’activité.
Un médecin salarié en milieu hospitalier débute généralement avec une rémunération inférieure à celle d’un praticien exerçant en libéral, mais il bénéficie d’un cadre de travail plus stable. Dans les deux cas, le cardiologue figure dans le top 10 des métiers qui rapportent les plus gros salaires en France.
En moyenne, un cardiologue employé dans un établissement public perçoit environ 114 621 euros bruts par an. Cette rémunération peut évoluer en fonction des primes, des gardes et de l’ancienneté.
Les professionnels installés en cabinet privé disposent d’une plus grande flexibilité dans la fixation de leurs honoraires. Leurs revenus dépendent du volume de consultations, des actes réalisés et de la réputation qu’ils ont su bâtir au fil des années. Certains spécialistes voient leurs gains annuels dépasser les 200 000 euros bruts.
D’autres perspectives sont envisageables pour ces praticiens et certains choisissent d’enseigner et de mener des travaux de recherche dans des facultés de médecine, tandis que d’autres rejoignent des laboratoires pharmaceutiques pour travailler sur le développement de nouvelles thérapies.
Les maladies prises en charge par un cardiologue
Le cardiologue traite un large éventail d’affections touchant le système cardiovasculaire. Son expertise couvre des pathologies courantes mais potentiellement graves, nécessitant des diagnostics précis et des traitements adaptés.
- L’infarctus du myocarde, qui survient lorsque l’irrigation sanguine du muscle cardiaque est bloquée, provoquant des lésions irréversibles
- Les accidents vasculaires cérébraux (AVC), liés à une interruption du flux sanguin vers le cerveau, entraînant des dommages plus ou moins sévères
- Les troubles du rythme cardiaque, tels que la tachycardie, qui se traduit par une accélération excessive des battements, ou la bradycardie, marquée par un ralentissement anormal du cœur
- Les cardiomyopathies, qui regroupent plusieurs maladies altérant la structure et le fonctionnement du muscle cardiaque
- L’hypertension artérielle, l’une des pathologies chroniques les plus répandues, pouvant entraîner des complications graves si elle n’est pas contrôlée
Pour établir un diagnostic et adapter les traitements, les cardiologues s’appuient sur des examens spécialisés tels que l’électrocardiogramme, l’échographie cardiaque ou encore l’IRM du cœur.
Comment devenir cardiologue ?
L’accès à cette profession exige un parcours universitaire exigeant, jalonné d’évaluations rigoureuses et de nombreuses années de formation en milieu hospitalier.
Première année : la sélection à l’entrée en médecine
L’admission dans les études de médecine repose sur un système de sélection exigeant et les étudiants peuvent suivre le parcours spécifique accès santé (PASS), qui combine une majeure en sciences de la santé et une mineure dans une autre discipline.
Il peuvent également faire une licence accès santé (L.AS), permettant d’intégrer la filière médicale après avoir validé une première année universitaire dans une autre spécialité tout en suivant un module santé. Seuls les meilleurs candidats obtiennent le droit de poursuivre leur cursus.
Deuxième et troisième années : premières bases médicales
Ces deux années constituent le socle fondamental des études de médecine. Les étudiants y abordent les sciences médicales à travers des enseignements théoriques approfondis en biologie, physiologie et anatomie.
Des stages en milieu hospitalier sont également intégrés, leur permettant d’acquérir des compétences cliniques et de se familiariser avec les soins aux patients.
Quatrième, cinquième et sixième années : immersion professionnelle et spécialisation
Durant cette phase, appelée externat, les étudiants alternent entre cours magistraux et stages hospitaliers, découvrant progressivement les différentes spécialités médicales.
Ils participent activement aux consultations, aux interventions et aux diagnostics sous la supervision des médecins encadrants.
En sixième année, ils doivent passer l’Examen Dématérialisé National (EDN), une épreuve décisive qui détermine leur classement et leur accès à la spécialité de leur choix.
Internat : spécialisation en cardiologie
L’internat dure entre quatre et cinq ans et représente la dernière étape avant l’obtention du diplôme de cardiologue. Ce cycle intensif permet aux futurs spécialistes d’approfondir leurs connaissances en cardiologie et d’acquérir une expertise clinique avancée grâce à une immersion complète dans différents services hospitaliers.
Ils réalisent des stages dans les unités de soins intensifs, participent aux interventions de cardiologie interventionnelle et développent des compétences en imagerie médicale.
À la fin de leur internat, les étudiants soutiennent une thèse pour obtenir leur diplôme d’État de docteur en médecine et deviennent officiellement cardiologues. Certains poursuivent leur apprentissage en se spécialisant davantage dans des domaines tels que l’arithmologie, l’électrophysiologie cardiaque ou la cardiologie interventionnelle.
Rédacteur junior sur Passion-entrepreneur.com, il apporte un regard neuf sur les tendances du business mondial
