Plébiscitée par des millions de Français, l’assurance-vie se distingue comme un placement financier particulièrement attrayant. Que ce soit pour financer un projet à moyen ou long terme, anticiper les besoins de la retraite ou organiser la transmission de son patrimoine, ce contrat offre une multitude d’avantages qui en font une solution d’épargne polyvalente. En période d’incertitudes économiques, l’assurance-vie se révèle être un refuge sécurisé, grâce à ses options d’investissement diversifiées et ses conditions fiscales avantageuses. Face à un marché financier en constante évolution, elle permet de combiner sécurité et potentiel de rendement. Ce guide vous aidera à comprendre les mécanismes de l’assurance-vie, à explorer les différents types de contrats disponibles et à identifier les bénéfices fiscaux qui en découlent, tant pour les souscripteurs que pour leurs héritiers. Découvrez comment ce produit d’épargne peut répondre à vos objectifs financiers et patrimoniaux.
Sommaire
Assurance vie : comment ça marche ?
L’assurance vie repose sur un contrat par lequel l’assureur s’engage, en contrepartie de primes versées par l’assuré, à verser une rente ou un capital à ce dernier ou à ses bénéficiaires. Conçu comme un produit d’épargne à moyen ou long terme, ce contrat offre une grande flexibilité de versements, qu’ils soient réguliers ou ponctuels, sans plafond de montant.
Bien que la fiscalité soit plus avantageuse après 8 ans de détention, le contrat d’assurance vie peut être clôturé ou des retraits partiels effectués à tout moment, les montants retirés étant ajustés des gains et frais éventuels.
Contrats monosupport
Ces contrats investissent exclusivement dans un fonds en euros, composé essentiellement d’obligations d’État et autres produits sans risque, revalorisés annuellement.
Le capital investi est garanti à tout moment, et les intérêts de l’année sont définitivement acquis, offrant ainsi une sécurité optimale.
Les contrats monosupport conviennent particulièrement aux profils d’investisseurs prudents ou à ceux qui cherchent à constituer une réserve de sécurité financière. Ils sont également adaptés pour des objectifs à long terme, tels que la préparation de la retraite, où la stabilité des rendements et la protection du capital sont primordiales.
En optant pour un contrat monosupport, l’épargnant bénéficie également de la simplicité de gestion, puisque les choix de placements sont limités et gérés par l’assureur.
Contrats multisupport
Ces contrats diversifient les placements en incluant des unités de compte (UC), c’est-à-dire des produits liés aux marchés financiers comme des actions, obligations, fonds ou Sicav.
Si le potentiel de rendement est plus élevé, le risque l’est également, car la valeur des unités de compte fluctue avec les marchés. Il est donc nécessaire de définir son profil d’investisseur et son appétence au risque avec son conseiller avant de s’engager dans ce type de contrat.
Le rôle du conseiller étant décisif pour la pérennité du contrat, il est recommandé de prendre le temps de choisir le courtier idéal pour bénéficier des meilleurs avantages.
Les avantages d’un contrat d’assurance vie
L’assurance vie offre de multiples bénéfices :
- Constitution d’un capital sur le long terme, avec possibilité de retrait du capital initial majoré des gains nets
- Complément de revenus, notamment pour la retraite, grâce à des retraits réguliers ou à la transformation du capital en rente viagère
- Outil de transmission de patrimoine, avec une fiscalité avantageuse et une liberté totale dans le choix des bénéficiaires
Une fiscalité avantageuse
Depuis le 27 septembre 2017, les intérêts générés par les versements sur un contrat d’assurance vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce prélèvement s’applique lors des retraits, qu’ils soient partiels ou totaux.
Après 8 ans de détention, le PFU est de 24,7 % pour les sommes inférieures à 150 000 €, incluant 7,5 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.
Un abattement annuel de 4 600 euros (9 200 euros pour un couple) s’applique sur les gains générés. Pour les retraits effectués avant huit ans, le PFU est de 30 %, dont 12,8 % d’impôt sur le revenu.
Les intérêts provenant de versements antérieurs au 27 septembre 2017 conservent leur régime d’imposition initial : le barème progressif de l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire libératoire, selon l’ancienneté du contrat et les options choisies.
Outil de transmission du patrimoine
Au décès du souscripteur, les capitaux versés aux bénéficiaires d’un contrat d’assurance vie ne font pas partie de la succession et bénéficient ainsi d’un régime fiscal distinct. Les capitaux transmis sont exonérés de droits de succession jusqu’à 152 500 euros par bénéficiaire, si les primes ont été versées avant les 70 ans de l’assuré. Au-delà, les sommes sont taxées à 20 % jusqu’à 700 000 euros, puis à 31,25 %.
Pour les primes versées après 70 ans, un abattement global de 30 500 euros s’applique, indépendamment du nombre de bénéficiaires, les intérêts capitalisés étant exonérés de toute imposition. Les héritiers tels que le conjoint, le partenaire de PACS et sous certaines conditions les frères et sœurs, sont exonérés de droits de succession, même si les primes ont été versées après les 70 ans de l’assuré.
Rédacteur junior sur Passion-entrepreneur.com, il apporte un regard neuf sur les tendances du business mondial